La limite n’existe ni dans les techniques, ni dans les matériaux.
Il faut savoir qu’un travail bien réfléchi est à moitié fait.
La finition fait partie intégrante de ce métier :
Elle commence au débit (découpe des matériaux). Il faut donc la définir dès le début de la création. Le choix des éléments et leur sens de montage est crucial, il donnera l’aspect final du
support.
Les anciens du métier conseillent 10 bonnes années pour qu’un ébéniste le soit. Le reste du temps n’est que perfectionnement, remise en question et recherche des nouveautés (matériaux, outillage,
techniques).
L’habitude n’a pas sa place dans ce métier.
L’humilité dirige les gestes et la satisfaction d’un travail soigné encourage les réalisations futures.
Le portrait condensé semble peu réjouissant vu de l’extérieur et pourtant le plus motivant est d’entrer dans le matériau, voir comment il vit et réagit à l’usinage pour comprendre et mettre en oeuvre l’étendue des possibilités que nous offre ce métier de passionnés.
Pour en savoir plus, entre autre : Traité d’ébénisterie de Lucien CHANSON Edition H. VIAL.